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03 la (re)découverte
du héros
Suite à la fuite de K’tsaril, Amadam, Karag, Brodda
et Birgate se retrouve nez à nez avec une escorte montée
de Thérans adeptes. Ceux-ci cherchent leurs compatriotes,
et n’en ont trouvé qu’un : celui finalement épargné
par Brodda. A bonne entendeur, les thérans laisseront en
paix les aventuriers, et retourneront à leur camp. Tentant
de suivre les traces de K’tsaril, ils arrivent au sommet d’une
colline qui dévoile un grande plaine sur laquelle s’est
installé le peuple nomade d’humains : les Dinganni.
A la hauteur de leur réputation de peuple le plus accueillant
de Barsaive, ils invitent les voyageurs à passer la nuit
avec eux. En soirée, lors du repas, on apprend qu’un
T’skrang a été aperçu non loin d’ici
par un chasseur Dinganni. Les thérans quand a eux sont à
bonne distance. Après avoir entendu la légende de
l’arc de Nioku, Amadam apprend avec effroi la possible mort
de son frère Gildor, que les Dinganni disent avoir peut-être
enterré suite à un combat contre l’horror de
la forêt, Grimsath…
Le lendemain, à l’aube, un des plus beau cheval de
la communauté nomade a été volé, évidemment,
tous pensent à ce T’skrang, donc les aventuriers se
mettent sur ses traces avec l’aide de deux scouts Dinganni
et de chevaux achetés aux nomades. Bientôt les traces
les mènent vers le kaern où ils s’étaient
battu la veille… Pourquoi y retournerait-il ? Là bas,
les traces du cheval semblent s’arrêter devant l’entrée,
puis repartir vers le sud. Voulant éviter le piège,
les adeptes décident d’envoyer les scout sur les traces
du cheval, pendant qu’ils iront explorer le kaern. Dans celui-ci
il n’y a plus personne, et quand reviennent les scouts, ils
disent avoir croisé un marchand t’skrang perdu ! Embrouillés
par quelques talents, ceux-ci l’ont laissé partir en
paix. Karag et les autres se jètent à sa poursuite,
et comme les scouts, dans un premier temps, ils sont embrouillés
par le déguisement et les mots du T’skrang qui se dit
être marchand et transporter des tapis. Brodda, quelques peu
excité par cette situation encompréhensible, agite
alors l’attelage du t’skrang, et les tapis tombent au
sol, révélant leur contenu : un corps momifié
par le temps, et dont les riches habits le font daté d’une
époque antérieure au Châtiment (le Fléau)…
Alors découvert, K’tsaril tente le tout pour le tout
pour s’enfuir, ce qu’il réussit, au grand dam
des aventuriers.
Intrigués par l’importance que semble prendre ce corps
décrépi pour l’étrange K’tsaril,
les aventuriers décident de se rendre à Travar, où
Amadam pense pouvoir retrouver un érudit elfe dont la tunique
possédaient le même genre de symboles que celle du
corps. Mais avant, l’elfe archer demande à ces compagnons
de l’accompagner sur les traces de son frère Gildor,
la possible sépulture faite par les Dinganni. De retour au
campement, ils s’entretiennent avec les humains, et lendemain
partent vers le nord, en compagnie du très jeune Guillam,
un scout que l’aventure appelle, et qui désire retourner
sur la tombe de sa mère décédée, là
où gît aussi, peut-être le frère perdu.
La route prend quelques temps, et, bientôt, la jungle de Liaj,
le domaine du grand dragon Usun, dévoile là vérité
sur Gildor : il y est bien enterré, avec ses compagnons (notamment
un troll outcast, aux cornes coupées). Ainsi s’achève
la quête qui avait mené Amadam hors de Travar, sa ville
natale. Laissant le corps, mais récupérant ses effets
personnelles, l’elfe part en compagnie de Brodda, Karag et
le corps momifié (!), vers Kratas, dans l’optique de
prendre une barge volante pour Travar… sans Guillam et Birgate,
l’elfe voleur désirant poursuivre sa route vers la
Blood wood, où il veut voir de ses yeux ce qu’il est
advenu des elfes pendant le fléau.
La route vers Kratas, la cité des voleurs, traverse une des
zones les plus inhabités et non corrompue de Barsaive. La
savane accueille une population animale singulière. Ainsi
aperçoit-on des lions et des gibiers bondissant. Mais un
soir, c’est une autre forme de lion, plus étrange qui
attaque les aventurier dans leur sommeil. La bête affamée,
un felux aux grands yeux luisant, mord mortellement Amadam, après
l’avoir violemment griffé. Un coup du trident de Karag
plus tard, la bête avait fuit, laissant le troll et l’ork
au beau milieu de nulle part, en plaine nuit, avec leur ami au seuil
même de la mort. Karag prend son cheval et part au galop forcé
vers le campement des dinganni qu’ils avaient quitté
il y a deux jours, tandis que Brodda veille sur Amadam et ses bandages.
L’attente est longue, et encore une fois, les dinganni ont
offert avec plaisir leur aide en herbes médicinales, et le
soir du lendemain de l’attaque, Amadam était enfin
soigné.
Quelques jours de voyage plus tard et une rencontre avec des chasseurs
de la région, les aventuriers arrivent enfin à Kratas,
la cité dont le maître est un ork centenaire : le légendaire
Garlick One-eye qui a redécouvert Parlainth. Bref, ils se
dirigent vers le port aérien, vendent leurs montures pour
quelques sous (et une épée à deux mains pour
Karag !) et s’engagent sur une gallère, le Cordon,
qui transporte des vrai éléments pour le marché
de Travar.
Le trajet les exposent à la menace aérienne principale
dans ce coin du monde : les sky raider. Brodda reconnaît un
drakkar de la tribu des Thunder sky. Six troll faisant hurler leurs
haches en cristal aux oreilles de l’équipage fondent
sur le pont. Pendant la bataille, Amadam évite de justesse
une chute mortelle grâce à une ultime esquive. Bientôt,
voyant l’équipage garder avec ferveur leur chargement,
les trolls battent en retraite et disparaissent derrières
les brumes des Mist Swamps. Brodda, fier, et Karag, ensanglanté,
sont heureux de cette première épreuve de guerre…
Le lendemain, la magnifique cité de Travar les accueille.
La richesse de cette ville qui n’a pas perdu son éclat
d’avant le Fléau, est étonnante. Là,
Amadam y retrouve sa famille et leur apporte la mauvaise nouvelle
de la mort de Gildor.
Ensuite, ils se rendent à la librairie de l’âme
du passé pour rencontrer cet érudit elfe, ami du défunt
père de Amadam. Ils dévoilent le corps momifié
à Thirelis Duanan, qui intrigué, leur demande de repasser
le lendemain, après quelques recherches…
A leur retour à l’âme du passé, Thirelis
leur présente 7 adeptes de haut standing, tous membres de
la société secrète des Naaman’s hand*,
afin de leur remercier d’avoir, peut-être, retrouvé
et ramené le corps du plus grand héros d’avant
Châtiment que Barsaive est porté :le grand et mystérieux
elfe NAAMAN YROSS…
* qui a pour but de continuer à se battre contre les
horreurs, et de retrouver le passé et les reliques du héros
Naamn Yross.
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